Alan in Japan

Eh oui, mon corps avait prevu de tomber malade pendant mes vacances comme tout bon salaryman, mais rate de peu, j'suis malade juste avant. Une bonne creve des familles, avec les options standard fievre, suee, mal aux articulations. Mais voyons le bon cote des choses, outre me permettre de poster sur ce blog a 4am, je me dit que dans 2 jours je serai grosso modo en forme et pret a ne rien faire avec application.
Je reflechis a mon trip chez le moines et je me dis que je vais en ch*** grave pour y aller en train. D'autant que je l'ai deja fait, je risque de passer sur le plan B : prendre n trains a la suite, et s'arreter quand on est bien perdu. Ca m'a toujours fait rever cette idee: ne pas descendre du train. Ou va-t-il apres notre arret ? Allez encore un arret de plus... et ce train la ou va-t-il? Une suite de noms inconnus pour nous mais qui d'un coup deviennent notres, meme pour un arret. Oserais-je? J'avoue que ne pas savoir ou je vais dormir me fait flipper mais bon, c'est ca qui fait partie du defi non?
(je me rend compte que ce que je viens de taper me rappel ferocement un passage de l'auberge espagnole en fait)

Le bonheur dans mon nouvel appart, beau, chaud et clair... Les sakuras sont fini, meme pas vu : trop froid et trop de pluie ces temps-ci. Le 100yen-shop (genre "tout a 1 euro") en bas de chez moi me fournit agreablement en ustensils divers et varies. Et me fait bien rire avec ses accessoires improbables. D'ailleurs devinette, ca sert a quoi ces petits autocollants d'apres vous ?


Petit massage chez les kinesitherapeutes en bas de chez moi (oui, en bas de chez moi j'ai un 100-yen-shop, des masseurs, des restaurants et un supermarche 24/24) qui m'a fait du bien apres m'avoir fait du mal. Un vrai boeuf de Kobe, ravi mais pas saoul. Il fait de plus en plus beau et j'ai hate d'etre en conges. Je pense aller faire une petite retraire chez des moines 3 jours, mais ca risque d'etre plein. A voir, mais l'idee me tente. On etais deja alle la-bas avec Domi, les moines sur leur montagne mais juste une nuit ca a ete trop court a 高野山 (koyasan)

Et pour finir, une petite phrase tiree de CityHunter (tome 9 ... plus que 26!) et du folklore japonais: ｢医者でも草津の湯でも恋の病は治らない」 qui signifie "Meme les docteurs ou les sources chaudes de Kusatsu ne peuvent guerir les maladies d'amour". C'est joliement dit... et a ressortir pour faire tomber les filles ^^
PS: a destination des tordus et des cyniques, "maladies d'amour" ne veut pas dire "maladies venerienes". Je precise, c'est tout.

En plein dans les cartons (a cette heure ci demain je serai dans mon nouvel appart, sans eau chaude, tv, ou internet ... le tiers-monde au sens moderne du terme), je me prend un peu de detente. Ca m'a permis de regarder l'intervention de Maya MAZAURETTE (auteur de l'excellent blog sexactu) sur France5 dans le magazine de la sante (visible sur le net, et oui j'aime bien cette emission mais le site est capricieux). Bref, elle partageait le plateau avec un psychologue et ils avaient un debat sur la cybersexualite (le dada des coinces d'en France). Interressant mais helas pas innovant, le format n'aidant pas (ils devaient avoir 10-15 minutes je pense). Anyway, ce psychologue a prononce cette phrase tres juste qui me trainait dans la tete : le choix ne fait pas le bonheur, au contraire. Trop de possibilites font que nous avons plus de mal a accepter les choix que nous faisons et sommes tentes de rejouer pour "trouver mieux" (corollaire : et etre contraint a une eternelle insatisfaction). Je dis bravo monsieur, car ca peut enfoncer des portes ouvertes pour certains, mais je trouve qu'il tape en plein dedans. Dans les relations amoureuses, on n'est jamais aussi heureux qu'avec peu (moins) de choix je dois dire. Et je serai meme alle plus loin en appliquant cet adage au "accrocs du sexe sur le net" dont il etait question en deuxieme partie d'emission: trop de choix, trop de portes de sorties pour fuir la vie reelle, et l'eternelle fuite en avant car jamais il n'est possible d'atteindre la satisfaction. Bref, passons moins de temps sur youporn et plus avec des vrais gens. A mediter.