Alan in Japan

jeudi 17 février 2011

Papy - mule

Qui a dit qu'il ne se passait rien de criminel au Japon ? (bon, a part moi) J'aimerais attirer votre attention sur l'etonnante technique utilisee par un criminel pour faire entrer de la drogue dans le pays et regler le probleme des retraites : utiliser des retraites comme des mules pour transporter de la drogue ! Prenez un papy qui peine a manger tous les jours avec sa maigre pension de retraite japonaise, vous en trouverez plein la mine desoeuvree pres des centres pour l'emploi ou personne n'emploie quelqu'un de plus de 50 ans. Proposez lui un job facile, bien paye, qui ne lui demandera que d'aller chercher une valise a l'etranger et ne pas poser de question. Generalement vous faites mouche. Bon choix que de prendre des retraites: ils n'attirent pas l'attention, et ont moins marque sur le front "deliquant" que ces petits jeunes avec des piercings et des grosses cernes. Il a fini par se faire attraper (3 mules s'etant fait arretees) mais l'idee etait a saluer.

L'article du MDN en anglais

lundi 14 février 2011

15 secondes

Que peut-on faire en 15 secondes ? Ok, ceux qui on l'esprit tordu comme moi, on peut mais c'est mal de se moquer. Ensuite ? On peut vendre tout les billets pour un concert de Madonna, Metallica, -M- ou Muse (oui je fais dans les M...). On peut aussi vendre tout les billets pour le premier voyage d'un nouveau TGV japonais, des centaintes de places fumees en 15 secondes. Impressionnant.
Les trains c'est une culture ici, ils adorent, ils en sont fiers. Il y a des maquettes de train, des simulateurs de pilotage de train et de metro, des papys le long des lignes qui photographient les sculptures effilees des chevaux d'acier, une nostalgie du voyage dans un petit train de campagne s'arretant dans des bourgs improbables perdus au milieu de nulle part... Les japonais tres melancoliques cultivent cette image du depart en voyage, au loin. Eux leur far-west, c'etait Hokkaido, la grande ile au nord. Peu de gens, de grands espaces, la nature, la neige en hiver. Combien de films racontent l'histoire de gens partis refaire leur vie la-haut, dans le nord, oublier leur passe au contact de la vie rude et de la nature. Scene de depart sur un quai de Hakodate, lui le baluchon sur l'epaule, l'air resolu de l'homme emprunt de virilite (prenez un Mifune ou un Takakura), elle, femme amoureuse mais courageuse, retiendra ses larmes et de son corps vascillant elle ne lui criera pas qu'elle l'aime. C'est cliche oui mais c'est tellement beau. Et le cinema japonais aime le cliche et la grosse ficelle, le sur-joue, le theatral. Comment je suis passe de mon post de 15 secondes de vente de billets a ma pseudo critique du cinema japonais? Aucune idee, je devais avoir envie de parler. Bye!