Chose interressante au Japon, dans cette societe bien coquine il existe plein de petits emplois pour les jeunes demoiselles pas trop farouches. Notamment un de ces metiers (et des plus soft) est celui d'hotesse. Le principe: dans un bar, des messieurs salaryman (de tous ages) viennent et font la conversation avec des jeunes filles salariees du bar. Ces dernieres leur font galament la causette, leur servent des verres, ecoutent leur malheurs professionnels ou sentimentaux avec leur femme qu'ils n'honorent plus depuis bien longtemps et leur pose une main complaisante sur leur cuisse. Mais attention, hors de question d'aller plus loin ! Sans hypocrisie aucune, toute relation sortant de ce cadre est rigoureusement interdite par la direction. La raison est simple, si ces messieurs pouvaient "posseder" pour une nuit ces jolies filles, alors la frustration recue dans le bar perdrait completement sont interret et ils arreteraient purement et simplement de venir. Cqfd. Par consequent si un client ne vient plus, la direction pousse la demoiselle a le rappeler, minauder, lui demander de revenir lui parler pour continuer cette relation doucement borderline et frustrante. De meme si une fille venait a coucher avec un de ses habitues, elle serait viree immediatement et sans condescendance.
Mais comprenez bien, ce n'est nullement ambigue: ils savent tous que ce n'est pas une relation physique qui les attend bien que ce soit cet espoir, cette recherche qui pousse ces messieurs a venir depenser leur salaire et epancher leurs miseres sur les epaules de ces ingenues. Et les jeunes japonaise ne trouvent pas ce metier glauque, car apres tout il est vrai, elles ne font rien de "mal" (tout relatif que soit cette notion, chose de plus en plus evidente chaque jour a mes yeux).
Voila tout trouve pour les jeunes nippones un moyen simple, safe et efficace de se faire un tres agreable complement pour vivre ou nettement ameliorer leur quotidien. Par contre, c'est probable que papa-maman ne sachent pas comment mademoiselle gagne sa vie. Faut pas pousser non plus...